MONNAIE ROMAINE CONSTANCE II /l’AN 348-350 apr. J.-C. /8577
Fabrication de la monnaie : l’an 348-350 après JC. Frappée à Nicomédie.
Une belle patine verte (non visible sous la flache de l’appareil photo)
Pièce épaisse, poids 6 grammes.
Le diamètre 20mm.
Avers : D N CONSTAN-TIVS P F AVG. Buste de Constance II, à droite, drapé, cuirassé et coiffé d'un diadème perlé, vu de trois quarts en avant.
Revers : FEL TEMP RE-PARATIO. Soldat allant à gauche transperçant de sa lance un cavalier tombé à terre avec sa monture, le cavalier regarde le soldat et lève un bras dans sa direction, le soldat est casqué, porte un bouclier et a un genou sur la croupe du cheval ennemi, un bouclier à terre à droite, S dans le champ à gauche, SMNB à l’exergue.
La monnaie est plus belle que sur les photos – les petits défauts visibles sur la haute résolution ne sont plus vraiment à l’œil nu.
Constance II, né le 7 août 317 à Sirmium (Pannonie) et mort le 3 novembre 361 à Mopsueste (Cilicie), fils de Constantin Ier, est un empereur romain chrétien qui règne de 337 à 361 sous le nom de Flavius Julius Constantius. Né durant le règne (310-337) de Constantin, empereur titré Auguste, Constance est élevé en 324 au rang de César, ainsi que ses deux frères, Constant Ier et Constantin II, et leur cousin Flavius Dalmatius. Envoyé en Gaule en 332, puis en Syrie, il intervient en 335 en Arménie, royaume dont la couronne est promise à son cousin Flavius Hannibalianus. Apprenant la mort de l'empereur en 337, les trois frères font massacrer Dalmatius et Hannibalianus, ainsi que la quasi-totalité des membres de leur famille. Ils se font acclamer Augustes et se répartissent l'empire (9 septembre 337), dans le prolongement du système de la tétrarchie instituée par Dioclétien en 285. Constance II obtient ainsi la partie orientale (capitale : Constantinople), menacée par les Sassanides (Chapour II). En 340, Constantin II est tué par Constant Ier, qui se place à la tête de la partie occidentale (capitale : Milan). Constant Ier est assassiné en 350 par un de ses généraux, Magnence, qui usurpe le titre impérial. Constance II finit par le vaincre en 353. Deux ans plus tard, il réussit à éliminer un nouvel usurpateur, le général Sylvain, ce qui lui permet de rester seul empereur. Main ne pouvant gérer à la fois le front de la Perse sassanide et le front de Gaule, menacé par les Germains, notamment les Alamans, il décide de se faire épauler par un nouveau César. N'ayant pas de fils, il choisit un des deux survivants du massacre de 337, son cousin Constantius Gallus (325-354), qu'il envoie en Syrie en 351, lui-même s'installant à Milan à la tête de l'empire d'Occident. Mais, Gallus s'étant discrédité par sa brutalité, Constance le rappelle et le fait exécuter en 354. Voulant reprendre le commandement des armées d'Orient, Constance appelle en novembre 355 son dernier parent encore en vie, le frère de Gallus Julien (331-363), à venir à Milan où il le nomme César et le charge du commandement en Gaule. Ayant réussi à reprendre le contrôle du limes du Rhin sur les Alamans, Julien se lance à son tour dans une tentative d'usurpation, étant reconnu comme Auguste par ses soldats en 360. Constance II se trouve alors en Mésopotamie. Il décide de partir affronter Julien, mais meurt de maladie en Cilicie le 3 novembre 361, désignant sur son lit de mort son adversaire comme son successeur. Le règne de Constance II est marqué par la consolidation des réformes de Constantin Ier, notamment sur le plan financier et administratif, mais aussi par une inflexion vers une nouvelle conception du pouvoir assez proche de celle des futurs empereurs byzantins et caractérisée par le goût pour la pompe, ainsi que par la montée en puissance des eunuques et des notaires. Élevé dans la religion chrétienne, Constance II veille également à renforcer l'Église face aux cultes païens et à la purger de ses divisions en tentant d'unifier le dogme entre les évêques ariens et les évêques nicéens, notamment lors du concile de Constantinople en 360.
100% authentique.
45eur.