BILLET DE BANQUE de la PROPAGANDE ANTIJUIVE de la NSDAP du IIIème REICH.  /7685

Pièce rarissime (!) : la propagande nazie antijuive imprimé sur les billets de banque de l’époque de l’hyperinflation allemande.

L’hyperinflation été également incriminé par les nazis à des juifs.

Cette pièce qui date de 1924-1932 est une propagande antijuive et, en même temps, du journal officiel de la NSDAP Völkischen-Beobachter.

Ost Jude - Juif de l’Est

Levine Nissen - Levine Nissen

Heiselmörder der Münchener - Assassin caché de Munich

Räterepublik - république soviétique

Dieser vertierte hebräer - Cet hébreu dévot

Nannte sich Volks Beauftragter - Se faisait appeler représentant du peuple

Volksgenossen wacht auf ! - Camarades réveillez-vous !

werdet Nationalsozialisten ; - devenez national-socialistes

Völkischen-Beobachter München - Observateur national de Munich

Levine Nissen, également connu sous le nom de Dr Eugen Leviné, était un révolutionnaire communiste allemand et l'un des dirigeants de l'éphémère Deuxième République soviétique bavaroise. Né le 10 mai 1883 à Saint-Pétersbourg de riches marchands juifs, Julius et Rozalia (née Goldberg) Leviné. Julius Leviné est mort quand Eugen avait trois ans et Rozalia a émigré en Allemagne avec son fils, s'installant à Wiesbaden et Mannheim. Leviné retourna en Russie pour participer à la révolution ratée de 1905 contre le tsar. Pour ses actions, il a été exilé en Sibérie. Il s'est finalement échappé vers l’Allemagne et a commencé à étudier à l'Université de Heidelberg et s'est marié en 1915. Pendant une courte période, il a servi dans l'armée impériale allemande pendant la Première Guerre. Après la fin de la guerre, Leviné rejoignit le Parti communiste allemand (KPD), qui envoya Leviné en décembre 1918 en Haute-Silésie pour réprimer un soulèvement, puis en mars 1918§ à Munich pour organiser le KPD localement et aider à créer une république socialiste en Bavière. La république n'a duré que quelques semaines, remplacée rapidement par une république de style soviétique après l'assassinat de Kurt Eisner, alors chef du Parti social-démocrate indépendant d'Allemagne (USPD). Le gouvernement au pouvoir de la nouvelle république n'a duré que six jours, en raison d'un mauvais leadership sous le dramaturge juif allemand Ernst Toller. Le 13 avril 1919, une "Armée rouge", dirigée par Leviné et sans ordre ni approbation du KPD, remporte des affrontements avec les soldats de Toller, crée une deuxième république soviétique avec Leviné à sa tête, qui reçoit alors l'approbation et le soutien directement de Lénine. Leviné a tenté d'exproprier des appartements luxueux pour des sans-abri et de saisir des usines et de les placer sous le contrôle des travailleurs. Il a introduit la censure et un gouvernement de « style militaire », tout en réorganisant l'éducation et en déclarant la Frauenkirche de Munich temple révolutionnaire. Ces actions faisaient suite à des enquêtes de Lénine pour savoir si Leviné avait pris le contrôle des banques. Le 27 avril 1919, Leviné démissionne de la tête du soviet. Alors que le président allemand Friedrich Ebert donnait l'ordre d’écraser la République soviétique bavaroise et de rétablir le gouvernement bavarois sous Johannes Hoffmann, les gardes rouges exécutèrent huit otages, le 29 avril 1919. L'armée allemande, assistée par Freikorps, avec une force d'environ 39 000 hommes, envahit et conquit rapidement Munich, le 3 mai 1919, en appliquant la « Terreur blanche ». Leviné participa personnellement aux combats de rue contre eux. En représailles à l'exécution des otages, les Freikorps ont capturé et tué quelque 700 hommes et femmes. Leviné a d'abord échappé à l'arrestation. Il a été capturé soit le 13 mai 1919. L'intérêt du public pour son procès était élevé. Le 19 mai 1919, Albert Einstein a envoyé un télégramme commun demandant aux tribunaux de retarder le procès de Leviné. Leviné fut jugé avec Toller au début de juin 1919. Le 3 juin 1919, les tribunaux, le qualifiant « d'étranger intrus en Bavière » condamnèrent Leviné à mort. Leviné a prononcé un discours inspirant lors de son procès : « Nous, communistes, sommes tous des morts en permission. J'en suis pleinement conscient. Je ne sais pas si vous prolongerez mon congé ou si je devrai rejoindre Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. En tout cas j'attends votre verdict avec sang-froid et sérénité intérieure. Car je sais que, quel que soit votre verdict, les événements ne peuvent être arrêtés ». En réaction aux deux républiques socialistes bavaroises, dont les dirigeants comprenaient de nombreux Juifs, la Bavière, qui était déjà conservatrice et antisémite, le devint encore plus.

Fait partie d’une collection exceptionnelle des billets de la propagande antijuive de la NSDAP.

Il en reste très peu - pratiquement tous ont été détruites avec la fin de la guerre.

Dimensions 17,5x9cm.

Cet objet est autorisé pour l’achat/vente et détention en collection privé, mais interdit à l’affichage publique – l’accès à la page de vente et à des photos détaillées sont donc sous le code (1234).

Trouvé en Rhénanie du Nord-Westphalie, en Allemagne.

100% authentique.

65eur.